palmeraie

palmeraie [ palmərɛ ] n. f.

• palmeraye 1607; var. palmérier jusqu'au XIX^e; de palmier

♦ Plantation de palmiers. Les palmeraies d'une oasis.

● palmeraie nom féminin Terrain planté de palmiers.

palmeraie

n. f. Plantation de palmiers.

— Spécial. (Afr. subsah.) Plantation de palmiers à huile d'exploitation industrielle.

⇒PALMERAIE, subst. fém.

Lieu planté de palmiers. Ils marchèrent une heure. Des têtes chevelues de palmiers apparurent au-dessus d'une coupole de sable. C'était une très petite palmeraie étrangement blottie entre des murailles croulantes (PSICHARI, Voy. centur., 1914, p.222). Pays peu peuplé [le Cameroun], le palmier s'y est peu répandu. On considère généralement les palmeraies africaines comme des formations naturelles (Forêt fr., 1955, p.43).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1607 Palmeraye (N. TRIGAUT, Lettre du R. P.Nicolas Trigaut..., dattée de Goa en l'Inde Orientale la veille de Noël de l'an 1607, C 5 ds Fr. mod. t.21, p.214); à nouv. en 1846 palmeraie (G. DE NERVAL, Les Femmes du Caire ds R. des Deux Mondes, 15 sept., p.906). Dér. de palmier; suff. -eraie; palmeraie a supplanté palmérier (1832, RAYMOND). Fréq. abs. littér.:49.

palmeraie [palməʀɛ] n. f.

ÉTYM. 1607, palmeraye; rare jusqu'au XIX^e, absent de Littré et P. Larousse, qui donnent en ce sens palmérier, encore néol. pour Hatzfeld; dér. de palmier.

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♦ Plantation de palmiers. || Les palmeraies d'une oasis. || Les palmeraies de Biskra, de Marrakech, d'Elche (Espagne). || Ksar (cit.) dans une palmeraie.

1 (…) quelle magnificence de végétation représentent ces jardins du M'zab ! (…) tandis que dans d'autres oasis sahariennes, l'orge ou les fèves sont cultivées aux pieds des palmiers, elles sont souvent ici rejetées sur le bord de la palmeraie, sur la lisière de la forêt, et forment autour des jardins une frange de vert plus clair.

Jean Brunhes, la Géographie humaine, t. II, p. 600-601.

2 Nour pensait qu'ils pourraient se reposer et boire à satiété, mais la palmeraie était petite, rongée par la sécheresse et par le vent du désert. Les grandes dunes grises avaient mangé l'oasis, et l'eau était couleur de boue.

J.-M. G. Le Clézio, Désert, p. 230.

Encyclopédie Universelle. 2012.